Ateliers de Communication Non Violente (CNV) dans le désert – MAROC

Ce voyage a été réalisé en 2023

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Nous sommes ravis de vous proposer ce premier séjour autour de la Communication Non-Violente avec sa référence mondiale Thomas d’Ansembourg. 
La Communication Non-Violente vise à adopter une attitude bienveillante grâce au langage et aux interactions pour inciter les autres à en faire de même

Au sud de Ouarzazate, commence l’hamada du Drâa. Loin de tout, l’oued dessine une immensité saharienne entre sable et pierre. Les dunes ocres offrent un espace infini aux multiples reflets, la beauté du désert à perte de vue. La lumière glissant sur le sable transforme le relief en un lieu onirique.

Vivre une expérience indicible, ressentir l’aventure intérieure : faire l’expérience du désert.

Le groupe de participants sera plus important que sur nos voyages habituels. Nous avons choisi comme cadre l’immensité du désert, afin que chacun puisse vivre son propre voyage intérieur et profiter de ce séjour au mieux.
Nous vous proposons quelques heures (3 heures environ) de marche tranquille chaque jour dans le désert, à votre rythme et en silence. Il ne s’agit pas d’un voyage de randonnée sportive. Tout au long du voyage, les ateliers et les interventions de Thomas d’Ansembourg viendront ponctuer notre séjour.

Le désert inspire à tous humilité et sérénité. Aux antipodes de notre vie mouvante et bruyante, ici le silence éveille les sens. Il appelle à l’apaisement du corps et de l’esprit. C’est l’occasion de se reconnecter à soi-même, mais aussi aux autres et à ce qui nous entoure.

C’est dans ce lieu propice à l’exploration intérieure que Thomas d’Ansembourg proposera des ateliers de connaissance de soi et d’intériorité citoyenne : comment mettre le meilleur de soi au service de tous ?

Ensemble, nous revisiterons les bases de la Communication Non Violente et approfondirons la compréhension des pièges et mécanismes autobloquants qui compromettent notre évolution individuelle et collective.
Chaque jour, Thomas d’Ansembourg vous proposera une prise de parole et un atelier.
En début de matinée Thomas développera un thème pendant environ une heure puis marche en silence (2 heures de marche tranquille).
Déjeuner préparé par les cuisiniers et l’équipe chamelière, sieste puis petite marche (environ 1 heure) pour atteindre le bivouac du soir.
Atelier de Thomas d’Ansembourg (2 à 3 heures) jusqu’au coucher du soleil.
Dîners et nuits sous les étoiles, bivouac itinérant.

La plupart du temps nous savons intimement que nous avons besoin de changer, et nous avons l’intuition de ce que nous avons besoin de mettre en place pour cela. Toutefois nous restons souvent dans du connu inconfortable parce qu’il a le mérite d’être connu, au lieu d’entreprendre la seule entreprise essentielle de notre vie : mettre au monde le meilleur de nous-même au service de tous.
Qu’est ce qui sabote notre élan ? Qu’est ce qui nous bloque, tant individuellement que collectivement ?
Par les temps qui courent, il parait urgent de revisiter nos systèmes de pensée, nos croyances et programmations qui ont commandé nos façons de faire et conduit ainsi aux résultats obtenus : si nous voulons obtenir autre chose , nous devons faire autrement, ce qui n’est possible que si nous acceptons d’apprendre à penser autrement.

Nous parcourrons 5 programmations collectives qui ne sont que des habitudes.
Ce qui est une bonne nouvelle : nous pouvons changer d’habitudes et modifier nos programmations !

1. Culture du malheur et goût du drame, cynisme et scepticisme.
Nous savons nous attacher à ce qui ne va pas, ce qui ne va plus et parfois même nous « en remettons une couche… » en ressassant nos émotions négatives.
Cette habitude épuise notre énergie et nous laisse souvent en état de stagnation. Nous sommes moins habitués à voir ce qui va, à tirer parti de ce qui fonctionne et à utiliser nos émotions positives pour nous encourager et stimuler notre évolution.

2. Habitude des rapports de force et addiction à l’affrontement.
Quand vous n’êtes pas d’accord et qu’un différend apparait, à quoi portez-vous votre attention et donc votre énergie ? Essayer d’avoir raison en convaincant l’autre qu’il ou elle a tort ? Ou tenter de vous comprendre mutuellement en commençant par écouter la position de l’autre sans ouvrir la bouche pour créer un climat d’écoute et d’empathie mutuelle ?

3. Culture de « méfiance-fermeture-contrôle et contraction » plus que de « lâcher prise-ouverture-confiance et expansion ».
Devant la nouveauté et l’inattendu, comment vous sentez-vous : disponible et ouvert.e ou anxieux.se et méfiant.e ? Tout change tout le temps, nous le voyons et vivons particulièrement par les temps qui courent. La résistance au changement consomme plus d’énergie et de vitalité que l’adaptation.

4. Culture de la séparation et de la dualité.
Nous avons intellectuellement pris le pli de classer, diviser et séparer en mettant les choses dans des cases et sous des étiquettes qui les opposent au lieu de les faire collaborer.
La pensée binaire (« soit ceci, soit cela ») se révèle divisante et sclérosante. L’habitude de l’opposition entre je et tu nous fait oublier le nous et génère nombres de frictions d’ego. Et la prétention à ce que l’homme soit séparé de la nature l’a porté à développer la croyance mortifère si pas suicidaire qu’il a tout pouvoir sur elle (au lieu d’avoir du pouvoir avec elle selon le principe de la permaculture). Nous mesurons aujourd’hui crucialement les conséquences de cette déconnexion et les affrontement stériles qui résultent de la division.

5. Culture de la course contre le temps
Le temps est considéré non comme un allié mais comme un ennemi, un obstacle, avec pour conséquence que nous sommes pris.es au piège du faire versus l’être.
Notre vie s’en trouve desséchée : si j’ajoute de plus en plus de choses à faire dans ma vie, inévitablement il y a de moins en moins de vie dans les choses à faire. Nous avons besoin individuellement et collectivement de retrouver un rapport paisible et complice avec le temps, comme le jardinier qui en fait l’allié principal de sa récolte.

L’intention des ateliers proposés est d’affiner le sens de ce que nous voulons vivre, des valeurs que nous voulons incarner, et de développer nos capacités relationnelles (relation à soi, aux autres, à la vie et la planète), notamment en nous donnant l’occasion de répondre à cette petite question-ci :
« Devant les enjeux bien connus d’aujourd’hui (stress, burnout, dépression, tensions, conflits, non-dits/mal-dits, perte de sens, impression de solitude et non-appartenance, éco-anxiété, addictions diverses et autres mécanismes compensatoires…) est ce que j’entretiens le problème ou est-ce que je fais partie de la solution ? ».

Le contenu de cet itinéraire est à vivre et pourra bien entendu être modifié en fonction des événements rencontrés.